A pour ACTES, M pour MUTUELS


6. Données démoghraphiques et travail du sexe au Canada
Données démoghraphiques et travail du sexe au Canada

Différence entre travailleurs du sexe hommes et femmes au Canada

On trouve peu d'études sociologiques sur la prostitution de rue masculine. Bien que cette activité continue de faire outrage à la morale, elle est loin de soulever l'intérêt témoigné à la prostitution féminine. On ne s'en étonnera pas compte tenu de la peur et de l'ignorance qui entourent généralement l'homosexualité.58 [Traduction libre]

La prostitution homosexuelle diffère de la prostitution hétérosexuelle par de nombreux aspects : contrairement à ce qui se passe dans la prostitution féminine, il n'y a, en général, pas de proxénètes dans le monde de la prostitution masculine, ceux qui s'y livrent sont donc plus autonomes et moins menacés… Pour dire les choses autrement : les rapports sexuels entre hommes — et ceci vaut pour l'homosexualité en général, mais aussi pour la sollicitation — sont plus égalitaires que ceux entre hommes et femmes. Je pense notamment à la pénétration anale où le rapport de force tend à s'équilibrer.59 [Traduction libre]

Lowman (1990) est l'un des premiers à noter qu'au Canada lorsqu'on interprète l'information sur le travail du sexe «on tend à oublier que les raisons amenant une femme à se prostituer peuvent être différentes de celles d'un homme.»60 [Traduction libre]

Il existe d'énormes différences entre l'expérience des prostitués de la rue hommes et femmes. … Les hommes travaillent rarement pour un proxénète et risquent moins d'être victimes «d'une mauvaise passe» que les femmes. Toutefois, certains aspects de leur vie se rejoignent, ainsi presque tous disent avoir eu une enfance malheureuse et été insatisfaits de leur vie à la maison, bien que la source de cette insatisfaction varie parfois entre les hommes et les femmes (pour les hommes, ce sont des problèmes familiaux, comme le rejet des parents devant l'éveil de l'homosexualité de leur jeune garçon, tandis que les filles sont plus souvent victimes de violence sexuelle de la part de membres de leur famille).61 [Traduction libre]

Ce qui explique qu'il existe si peu de recherches sur la prostitution masculine par rapport à la prostitution féminine est peut-être que, d'ordinaire, les hommes sont beaucoup moins visibles que les femmes comme travailleurs du sexe, car ils travaillent surtout en établissement ou en résidence privée.62 Quelques fragments d'information glanés auprès de sources très variées nous permettent de comprendre certaines des différences entre travailleurs du sexe hommes et femmes au Canada.

Ce que rapporte le travail du sexe au masculin

On ne sait pas au juste combien d'argent gagnent les travailleurs du sexe au Canada. Certains chercheurs ont découvert que les hommes gagnent parfois davantage que leurs homologues femmes parce qu'ils demandent davantage, mais aussi parce que le proxénétisme est très rare, voire inexistant, dans la prostitution masculine.63 Toutefois, selon une étude publiée à Montréal en 1993, les hommes gagnent en fait moins que les femmes, entre 600 $ et 800 $ par semaine, comparés à 1 800 $ à 2 000 $ par semaine.

Les différences entre prostitués hommes et femmes sur le plan des risques professionnels et du pouvoir d'argent suggèrent que la plupart des aspects indésirables de la prostitution sont davantage liés à des problèmes sociaux qu'à la commercialisation du sexe.64 [Traduction libre]

Il est important de noter que «les femmes sont plus souvent amenées à se prostituer pour survivre que les hommes : d'après une étude sur les jeunes de la rue effectuée à Ottawa, les garçons arrivent plus facilement à se faire héberger chez des amis sans contrepartie, tandis que les filles sont souvent obligées d'échanger des faveurs sexuelles pour de la nourriture, un endroit où dormir et de l'argent.»65 [Traduction libre]

Âge et durée de la carrière

De nombreuses études indiquent que les travailleurs du sexe hommes sont plus jeunes que leurs homologues femmes66 et que leur carrière est moins longue.67 «En général, les hommes cessent de se prostituer au début de la vingtaine, à cause de la concurrence que leur livrent les nouvelles vagues de jeunes garçons.»68 [Traduction libre] Les hommes font donc une carrière plus brève parce que «lorsqu'ils atteignent l'âge de 20 ou 22 ans et qu'ils perdent l'attrait de leur jeunesse … ils se tournent vers autre chose.»69 [Traduction libre] On trouve pourtant des études rapportant que l'âge moyen des prostitués hommes est plus avancé que ce qu'on vient de citer.70 En fait, Lowman (1990) écrit que plusieurs des travailleurs du sexe qu'il a interrogés ont travaillé de nombreuses années. Ainsi l'âge moyen de deux sous-échantillons de travailleurs du sexe hommes sondés en 1984 et en 1989 était d'environ 25 ans et ils avaient commencé à se prostituer vers l'âge de 16 ans.71

Quant à la durée de la carrière, selon une étude effectuée dans l'Est du Canada en 1990, les travailleurs du sexe hommes se prostitueraient en moyenne 5,1 ans,72 et d'après une enquête menée auprès de Maggie's, à Toronto, la prostitution masculine durerait en général 5,2 ans.73

À Edmonton, les travailleurs du sexe hommes sondés dans le cadre d'un projet de travail social sur la prostitution de rue en 1993 étaient plus jeunes que leurs homologues femmes et la moitié d'entre eux travaillaient cinq ans ou moins. L'étude révèle aussi que, en moyenne, les hommes sont plus instruits que les femmes.74

Selon une étude publiée à Montréal en 1996, la disparité entre les sexes dans le domaine de la prostitution au Canada est semblable à celle que l'on trouve dans les emplois de bureau et les métiers de la santé, analysés par Statistique Canada. D'après l'étude, les hommes travaillent plus souvent seuls que les femmes, ont des horaires moins réguliers et des emplois légitimes, et semblent arrêter et reprendre la prostitution deux fois plus souvent que les femmes. Quelle que soit leur orientation sexuelle, les hommes participent à une plus grande variété d'actes sexuels et passent davantage de temps avec leurs clients. Bien que les prostitués hommes et femmes s'entendent pour dire que leur travail est ennuyeux, les hommes se plaignent moins de ce qu'il soit répétitif ou stressant.75

D'après le rapport d'un groupe de travail de l'Alberta sur la prostitution (1997), les travailleurs du sexe hommes et femmes indiquent avoir de nombreuses expériences communes (violence familiale, mauvaises fréquentations, expériences sexuelles précoces, promiscuité et toxicomanie ou alcoolisme). Le rapport suggère aussi que les hommes commencent souvent à se prostituer à un âge plus avancé que les femmes.76

Par ailleurs, l'étude des petites annonces (1994) placées dans une importante publication canadienne pour homosexuels nous apprend qu'un grand nombre d'hommes de plus de 30 ans utilisent ce moyen pour promouvoir leurs services,77 conclusion confirmée par la lecture des annonces publiées dans presque tous les journaux canadiens.

Jeunes hommes travailleurs du sexe au Canada

L'essentiel de la recherche sur la prostitution au Canada porte sur les jeunes. On en sait plus sur les jeunes hommes travailleurs du sexe que sur n'importe quel sous-groupe d'hommes vendant des services sexuels, bien que les moins de 18 ans ne représentent que 10 à 12 % de ceux qui se prostituent.78 Dans leur rapport, les membres du Comité Badgley indiquent que 85 % des hommes sondés79 déclarent s'être prostitués avant l'âge de 18 ans.80

Argent

L'argent est probablement la principale raison amenant les jeunes à se prostituer. Près de 80 % des personnes sondées dans le cadre de l'étude du Comité Badgley ont répondu avoir choisi la prostitution pour «gagner rapidement de l'argent.»81 [Traduction libre] Une étude torontoise terminée en 1986 indique aussi que l'argent est de loin le facteur le plus important dans la décision d'un jeune de se prostituer :

J'aimais avoir de l'argent et la façon de le gagner, alors j'ai continué. Avec le temps, je gagnais de plus en plus. Le plus que j'ai eu pour une passe c'est 250 $, et c'était juste pour une heure.

C'est de l'argent facile à gagner. C'est facile parce que tout le monde sait faire l'amour. Ça paye bien … L'argent, c'est le pouvoir! Chacun a son prix. Si vous proposez un billet de 100 $ à quelqu'un qui n'a que 35 cents en poche, il vous dira «oui». C'est une façon rapide de se faire de l'argent.82 [Traduction libre]

Milieu familial

Les familles dysfonctionnelles sont une autre raison amenant les jeunes hommes à se prostituer. Selon le rapport du Comité Badgley, 45 % des jeunes hommes travailleurs du sexe déclarent avoir le souvenir de batailles et de disputes constantes à la maison.83 Le rapport du Comité indique aussi que 97 % des prostitués hommes disent s'être enfuis de chez eux au moins une fois et 46 % plus souvent.84 Il semblerait que les travailleuses du sexe quittent la maison à un âge beaucoup plus précoce que les autres femmes, on note peu de différence chez les hommes.85

Nous avions l'impression que certains des jeunes de la rue, surtout les garçons, étaient partis de chez eux en gardant des relations relativement intactes avec leur famille. Ils étaient partis pour ne pas ajouter au fardeau financier ou émotif de leur famille et en sachant qu'ils avaient peu d'espoir de trouver un emploi dans leur communauté. Cela nous rappelait beaucoup la Crise de 1929 où les jeunes hommes allaient de ville en ville pour trouver du travail.86 [Traduction libre]

Violence contre les travailleurs du sexe hommes et femmes

Bien que le risque d'infection à VIH auquel s'exposent les travailleurs du sexe hommes et leurs clients soit élevé, les données sur d'autres questions de sécurité, notamment les actes de violence, indiquent que ce sont souvent les prostituées qui courent les plus grands dangers. Entre 1991 et 1995, par exemple, sur les 63 travailleurs du sexe assassinés,87 seulement trois, c'est-à-dire moins de 5 %, étaient des hommes.88

Les prostituées de la rue subissent beaucoup plus de violences sexuelles de la part de leurs clients, «pour les prostitués hommes, le plus grand danger, ce sont les homophobes qui les agressent ou les volent.»89 [Traduction libre] Ou, comme le note Brannigan en 1994, «bien que les prostitués hommes de la rue soient exposés à la violence, ils risquent moins d'être victimes des proxénètes ou des clients que des jeunes homophobes.»90 [Traduction libre]

[90]



Références

  1. VISANO, L. This Idle Trade, Concord, Visano Books, 1987, p. 332. [back]

59. PERSKY, S. Autobiography of a Tattoo, Vancouver, New Star Books, 1997, pp. 44-45.

60. LOWMAN, J. «Street Prostitutes in Canada: An Evaluation of the Brannigan-Fleischman Opportunity Model», Canadian Journal of Law and Society/Revue canadienne de droit et société, 1990, 6, p. 156.

61. LOWMAN, J. «Prostitution in Canada», dans Canadian Criminology: Perspectives on Crime and Criminality, publié sous la direction de M. A. Jackson, C. T. Griffiths et A. Hatch, Toronto, Harcourt Brace Jovanovich, 1991, p. 125.

62. COLOMBIE-BRITANNIQUE. Community Consultation on Prostitution in British Columbia: Overview of Results, Victoria, Ministry of the Attorney General, 1996.

63. COMITÉ SPÉCIAL D'ÉTUDE DE LA PORNOGRAPHIE ET DE LA PROSTITUTION (FRASER). La pornographie et la prostitution au Canada : Rapport du Comité spécial d'étude de la pornographie et de la prostitution, Ottawa, Approvisionnements et Services Canada, 1985; LOWMAN, J. «Prostitution in Canada», dans Canadian Criminology: Perspectives on Crime and Criminality, publié sous la direction de M. A. Jackson, C. T. Griffiths et A. Hatch, Toronto, Harcourt Brace Jovanovich, 1991.

64. SHAVER, F. «Prostitution: A Female Crime?», dans In Conflict With the Law: Women and the Canadian Justice System, publié sous la direction de E. Adelberg et C. Currie, Vancouver, Press Gang Publishers, 1993, p. 167.

65. CAPUTO, T., WELLER, R. et KELLY, K. Projet de recherche sur les fugueurs et les jeunes de la rue, phase II : L'étude de cas d'Ottawa, Solliciteur général du Canada, Direction générale de la police, Rapport final no 1994-11, Ottawa, Approvision-nements et Services Canada, 1994a, cité dans GROUPE DE TRAVAIL FÉDÉRAL-PROVINCIAL-TERRITORIAL SUR LA PROSTITUTION. Rapport et recomman-dations relatives à la législation, aux politiques et aux pratiques concernant les activités liées à la prostitution, Ottawa, Ministère de la Justice, 1998, p. 14.

66. SANSFAÇON, D. La prostitution au Canada : des résultats de recherche, Ottawa, Ministère de la Justice, 1985; EARLS, C. M. et DAVID, H. «A Psycho-social Study of Male Prostitution», Archives of Sexual Behavior, 1990a, vol. 18, no 5, p. 401-19; LOWMAN, J. «Street Prostitution», dans Deviance: Conformity and Control in Canada, publié sous la direction de V. F. Sacco, 2e éd., Scarborough, Ontario, Prentice-Hall Canada, 1992.

67. COMITÉ BADGLEY SUR LES INFRACTIONS SEXUELLES À L'ÉGARD DES ENFANTS ET DES JEUNES. Infractions sexuelles à l'égard des enfants et des jeunes, Ottawa, Approv-isionnements et Services Canada, 1984; LOWMAN, J. «Taking Young Prostitutes Seriously», Canadian Review of Sociology and Anthropology/Revue canadienne de sociologie et d'anthropologie, 1987, vol. 24, no 1, p. 99-116; LOWMAN, J. «Street Prostitution», dans Deviance: Conformity and Control in Canada, publié sous la direction de V. F. Sacco, 2e éd., Scarborough, Ontario, Prentice-Hall Canada, 1992.

68. COMITÉ SPÉCIAL D'ÉTUDE DE LA PORNOGRAPHIE ET DE LA PROSTITUTION (FRASER). La pornographie et la prostitution au Canada : Rapport du Comité spécial d'étude de la pornographie et de la prostitution, Ottawa, Approvisionnements et Services Canada, 1985, p. 372.

69. SANSFAÇON, D. La prostitution au Canada : des résultats de recherche, Ottawa, Ministère de la Justice, 1985, p. 95.

70. EDMONTON SOCIAL PLANNING COUNCIL. Street Prostitution in Edmonton, Edmonton, Street Prostitution Project, 1993.

71. LOWMAN, J. «Street Prostitutes in Canada: An Evaluation of the Brannigan-Fleischman Opportunity Model», Canadian Journal of Law and Society/Revue canadienne droit et société, 1990, no 6, p. 137-64.

72. EARLS, C. M. et DAVID, H. «A Psychosocial Study of Male Prostitution», Archives of Sexual Behavior, 1990a, vol. 18, no 5, p. 401-19.

73. MAGGIE'S: THE TORONTO PROSTITUTES' COMMUNITY SERVICE PROJECT. Report on Assessing the Need to Reduce Drug-Related Harm Among Prostitutes Who Use Drugs, Ottawa, Santé Canada, Bureau de la promotion de la santé et du développement social, Dossier no 6552-2-371, 1994.

74. EDMONTON SOCIAL PLANNING COUNCIL. Street Prostitution in Edmonton, Edmonton, Street Prostitution Project, 1993.

75. SHAVER, F. «Prostitution: On the Dark Side of the Service Industry», dans Post-Critical Criminology, publié sous la direction de T. O'Reilly-Fleming, Scarborough, Ontario, Prentice-Hall Canada, 1996.

76. TASK FORCE ON CHILDREN INVOLVED IN PROSTITUTION. Children Involved in Prostitution, Alberta, Minister of Family and Social Services, 1997.

77. ALLMAN, D. Personal Classified Advertisements of Men Seeking Sex With Men: Trends in Representations of Risk Behaviour, 1980-1994, communication faite dans le cadre de la 4e Conférence canadienne annuelle de recherche sur le VIH/sida, Toronto, juin 1994.

78. TASK FORCE ON CHILDREN INVOLVED IN PROSTITUTION. Children Involved in Prostitution, Alberta, Minister of Family and Social Services, 1997.

79. Entre les mois de février 1982 et juillet 1983, le Comité Badgley a effectué un sondage auprès de 229 jeunes de moins de 20 ans qui avaient «échangé au moins un acte sexuel contre de l'argent, de la nourriture, un abri, des drogues, de l'alcool ou une autre forme de bien de valeur.» Cette définition du travail du sexe est presque identique à celle utilisée à Vancouver à l'heure actuelle par le projet Vanguard. COMITÉ BADGLEY SUR LES INFRACTIONS SEXUELLES À L'ÉGARD DES ENFANTS ET DES JEUNES. Infractions sexuelles à l'égard des enfants et des jeunes, Ottawa, Approvisionnements et Services Canada, 1984, p. 968.

80. Ibid.

81. LOWMAN, J. «Taking Young Prostitutes Seriously», Canadian Review of Sociology and Anthropology/Revue canadienne de sociologie et d'anthropologie, 1987, vol. 24, no 1, p. 99-116.

82. MATHEWS, R. F. Mirror to the Night: A Psycho-Social Study of Adolescent Prostitution, thèse de doctorat inédite, faculté d'éducation de l'Université de Toronto, 1986, p. 128-29.

83. LOWMAN, J. «Taking Young Prostitutes Seriously», Canadian Review of Sociology and Anthropology/Revue canadienne de sociologie et d'anthropologie, 1987, vol. 24, no 1, p. 99-116.

84. LOWMAN, J. «Street Prostitutes in Canada: An Evaluation of the Brannigan-Fleischman Opportunity Model», Canadian Journal of Law and Society/Revue canadienne droit et société, 1990, no 6, p. 137-64.

85. EARLS, C. M. et DAVID, H. «Early Family and Sexual Experiences of Male and Female Prostitutes», Canada's Mental Health, 1990, vol. 38, no 4, p. 7-11, cité dans LOWMAN, J. «Street Prostitutes in Canada: An Evaluation of the Brannigan-Fleischman Opportunity Model», Canadian Journal of Law and Society/Revue canadienne droit et société, 1990, no 6, p. 137-64.

86. READ. S., DEMATTEO, D., BOCK, B., COATES, R., GOLDBERG, E., KING, S., MAJOR, C., MCLAUGHLIN, B., MILLSON, M. et O'SHAUGHNESSY, M. HIV Prevalence in Toronto Street Youth, Toronto, The Hospital for Sick Children, 1993, p. v.

87. À la fin de 1996, 54 % de ces meurtres n'avaient pas encore été résolus, comparé à seulement 20 % des homicides au Canada qui ne mettaient pas en cause des travailleurs du sexe reconnus comme tel, voir GROUPE DE TRAVAIL FÉDÉRAL-PROVINCIAL-TERRITORIAL SUR LA PROSTITUTION. Rapport et recommandations relatives à la législation, aux politiques et aux pratiques concernant les activités liées à la prostitution, Ottawa, Ministère de la Justice, 1998.

88. STATISTIQUE CANADA. La prostitution de rue au Canada, Ottawa, Centre canadien de la statistique juridique, Catalogue no 85-002-XPE, 1997, vol. 17, no 2.

89. LOWMAN, J. «Street Prostitution», dans Deviance : Conformity and Control in Canada, publié sous la direction de V. F. Sacco, 2e éd., Scarborough, Ontario, Prentice-Hall Canada, 1992, p. 56.

90. BRANNIGAN, A. Victimization of Prostitutes in Calgary and Winnipeg, Ottawa, Ministère de la Justice, Direction de la recherche, de la statistique et de l'évaluation, Secteur des politiques, Rapport technique no TR1996-15e, 1994, p. 29.

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Created: February 5, 2000
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